Financement des associations d’aide aux victimes : la sonnette d’alarme est tirée
Avec mes collègues parlementaires du département, nous avons alerté le Garde des sceaux sur les difficultés financières des associations d’aide aux victimes.
Dans notre circonscription, j’ai été saisie par l’Association Citoyenneté Justice Pays Basque (ACJPB) dont je connais depuis longtemps le précieux travail.
Ce post me permet d’ailleurs de rendre un hommage appuyé à son Président André MONTAUT, récemment disparu, créateur au Pays basque de l’aide aux victimes et de tout l’accompagnement socio-éducatif et judiciaire.
Le débat budgétaire de l’année dernière à l’Assemblée nationale avait permis d’identifier les difficultés financières de ces associations qui sont en quelque sorte le « couteau suisse » de nos juridictions.
Naturellement, ces difficultés financières impactent très significativement les missions essentielles qui leurs sont confiées et compromettent leur viabilité.
De telles difficultés sont par ailleurs aggravées par l’élargissement aux associations d’aide aux victimes de la prime dite « Ségur ».
Cette prime est à l’évidence légitime mais de nombreuses associations n’ont pas eu la possibilité d’anticiper cette charge financière.
La question du financement de ces associations mobilise par-delà les bancs de l’hémicycle.
Je resterai très vigilante dans le cadre du débat budgétaire en espérant que le gouvernement rehaussera significativement le budget de l’aide aux victimes.

