Forum « Violences sexuelles » : adapter la réponse judiciaire au crime de masse

Samedi 15 mars, j‘intervenais au Campus de la Nive de Bayonne dans le cadre du Forum « Violences sexuelles : écouter, protéger, réparer », organisé par l’Institut Louis Joinet et l’association Mouv’Enfants.
Une journée organisée dans la continuité d’une caravane contre les violences sexuelles passée par les communes de Baigorri, Espelette et Bayonne.
Plus de 400 participants
Plus de 400 personnes sont venues écouter les témoignages de victimes de violences sexuelles vécues au sein de la cellule familiale, dans le milieu du sport ou encore à l’église ; et entrevoir les réponses possibles pour protéger et tenter de réparer.
J’étais invitée à participer à la table ronde nommée « Répondre », aux côtés de Me. Durrieu-Diebolt, avocate et ancienne membre de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants et de Cécile Delarue, journaliste et réalisatrice du documentaire « La Fabrique du mensonge – Affaire Johnny Depp / Amber Hard ».
L’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs
« Répondre », pour regarder en face les défis de la réponse judiciaire en matière de violences sexuelles.
Difficultés lors des dépôts de plainte ou durant les enquêtes, imprescriptibilité des violences sexuelles sur les mineurs sont autant de défis à relever.
L’imprescriptibilité est, aujourd’hui, une thématique de premier ordre à laquelle fait écho l’Affaire Bétharram, au programme des témoignages de l’après-midi : ceux de l’horreur et de l’assourdissant silence, ceux de notre responsabilité collective comme de la nécessité d’une justice réparatrice.
En France, les violences sexuelles constituent un crime de masse au caractère systémique.
Je remercie les organisateurs de m’avoir invitée à ce Forum qui vient briser l’omerta et mettre en lumière le criant défaut de protection face à ces violences.