Visite du Centre Éducatif fermé Txingudi à Hendaye : essentiel à la prévention, l’inclusion et la réinsertion

Lundi 5 mai dernier, aux côtés de l’équipe de mon collègue Peio Dufau, député de la 6ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques, j’ai eu l’honneur de me rendre au Centre Éducatif fermé (CEF) Txingudi situé à HENDAYE; un lieu qui permet la prise en charge globale des mineurs placés soit sous contrôle judiciaire, d’un sursis, d’un placement à l’extérieur ou à la suite d’une libération conditionnelle.

L’établissement accueille de jeunes garçons entre 16 et 18 ans

Une équipe dévouée nous a accueillis pour nous présenter la structure créée en décembre 2003.

Cette dernière relève du contrôle de la Direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse d’Aquitaine Sud et sa gestion est confiée à l’association Sauvegarde de l’Enfance à l’Adulte du Pays Basque (SEAPB).

L’établissement accueille, dans sa capacité maximale, 12 jeunes garçons âgés de 16 à 18 ans.

Sur la voie de la réinsertion

Durant mon précédent mandat, j’avais déjà visité ce centre.

Deux visites, à quelques années d’écart, afin de comprendre les réalités du travail mené par ces professionnels de terrain, mais aussi afin de cerner les parcours – souvent complexes et semés d’embûches- qui amènent ces jeunes à y être placés.

Ainsi, cette nouvelle rencontre a été pour moi l’occasion de mesurer les évolutions favorables réalisées et de réaffirmer l’importance de notre engagement commun envers la prévention de la récidive et la réinsertion ; plus largement en faveur de la jeunesse.

Une prise en charge plurielle

Le CEF d’Hendaye, comme tous les CEF de France, a pour vocation d’assurer un suivi éducatif et pédagogique renforcé et surtout adapté à la personnalité des jeunes accueillis.

Un suivi où les mots clés sont pluralité (des parcours et des prises en charge) et inclusion.

En effet, le CEF assure une prise en charge sanitaire, psychologique, mais aussi l’enseignement et la formation professionnelle, tout comme un ensemble d’activités culturelles, sportives ou, plus généralement, de sociabilisation.

Ateliers code de la route, musculation, sports collectifs, arts créatifs, et bientôt peut-être stage de voile… Voici quelques-unes des activités proposées dans un cadre structurant qui permet à ces jeunes de se reconstruire et d’envisager un avenir différent, loin de la délinquance.

Il ne faut jamais oublier que les mesures visant les jeunes doivent être à visée éducatives pour lutter efficacement contre la récidive.

Je remercie chaleureusement les directeurs, Antoine Chaulet et Brice Boué, les cheffes de services Camille Hildenbrand et Stéphanie Cloître-Meheut, ainsi que toute l’équipe pluridisciplinaire composée d’éducateurs et d’une psychologue pour leur dévouement et leur engagement.